Lettre ouverte en réponse aux conseils irréalistes et dangereux qu'un médecin scientologue et le président de la façade scientologue "CCDH" donnent à la Préfecture de Paris.

Le document est ainsi composé:

Sommaire et réflexions essentielles

Scan de la lettre du Docteur Pierre P + président CCDH

ma lettre à Pierre P.

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1/ Sommaire et réflexions:

Premier mensonge dès le tampon du CCDH: ça n'a pas été créé en 1974. Seule la version américaine CCHR, composée d'une seule personne, exista à l'époque.

Deuxième mensonge au 1er paragraphe. le CCDH a surtout une longue expérience dans la violation des droits des scientologues, des psychiatres, des patients et des opposants à la secte.

Troisième mensonge: "nous on s'y connaît en psychiatrie et univers hospitaliers et en médecine"

Suit une longue liste des points à vérifier dans les services psychiatriques.

Or, le "docteur Pierre P" n'est ni psychiatre ni médecin hospitalier.

Qui lui a pondu la liste des éléments dont il réclame la vérification? Et pourquoi croit-il que les psychiatres sont payés? Sans doute croit-il que c'est pour tuer leurs malades, comme le lui enseigne sa secte, laquelle n'hésite pas à condamner certains de ses membres ou opposants à mort...

Prenons un exemple: selon ce "médecin", il faudrait que chaque malade interné soit en consultation chaque jour pendant 20 minutes. Est-ce que lui-même consacrerait 20 minutes à chaque consultation pour ses clients qui le consulteraient chaque jour?


Honteuse affirmation, que le docteur PP prétende que la psychiatrie utilise des "sorties d'essai" trop longues, alors qu'on sait qu'au contraire, la secte peut garder interné en goulag privé des membres sains d'esprit pendant des années! Q

Qu'est-ce qui vaut le mieux, quand on se prétend défenseur de la liberté et des libertés, d' enfermer les membres normaux des années durant, ou libérer de spatients pour voir s'ils pourraient reprendre une vie normale?


Enfin, on estimera comme ridicule et choquante que le Docteur Pierre P. ose recommander que les patients psychiatriques aient la possibilité d'exprimer leurs critiques, alors que sa secte interdit absolument férocement que sa clientèle exprime la moindre critique interne! (nota: Il va de soi que je trouve normal de pouvoir exprimer ses critiques, où que ce soit et à qui que ce soit)









Madame, Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous transmettre ci-joint un document réalisé conjointement à partir de notre expérience médicale et en matière de droits de l'homme dans le but de vous aider à lutter contre les dérives et abus dans le domaine de la psychiatrie.
Les événements dramatiques récents (affaire de Pau ou de Saint Venant) ont focalisé l'attention générale sur les hôpitaux psychiatriques. Il est vrai qu'il s'agit d'un milieu difficile qui semble parfois plus pathogène que propice à la guérison des troubles de l'âme. Les difficultés des soignants ne doivent pas faire oublier que ce sont les patients qui sont les premières victimes potentielles des dérives psychiatriques.

Il vous incombe d'après la loi d'exercer un contrôle sur ces établissements, par le biais de visites obligatoires dont la fréquence est prévue par la loi du ?7 juin 1990. Le législateur a voulu que ces visites se fassent "sans publicité préalable". Mais il n'a pas précisé la manière dont devaient se dérouler ces contrôles.

Il nous est apparu, compte tenu de notre connaissance du milieu et de nos contacts avec différentes autorités, qu'il serait utile d'établir une sorte de "guide pour visites d'un hôpital psychiatrique". Il s'agît du document ci-joint qui comprend une liste de points à contrôler ainsi que des explications sur chacun de ces points.

Comme généralement en psychiatrie, les aspects médical, légal et social se mélangent, d'où l'intérêt d'avoir réuni un médecin et un spécialiste des droits de l'homme pour élaborer ce guide, que nous avons voulu très court. Nous souhaitons que vous l'utilisiez afin que par votre action disparaisse toute équivoque quant au sentiment encore très présent et parfois justifié que les établissements psychiatriques sont des lieux de non-droit.


Nous nous tenons à votre disposition pour toute question éventuelle, et même pour vous accompagner lors de vos visites.


Dans l'espoir de vous avoir aidé et de contribuer au bon exercice de votre mission, nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de notre considération distinguée.


[signé du Docteur Scientologue Pierre P -qui possède une site web scientologue- et du président du CCDH]


Liste des points de contrôle lors d'une visite dans un hôpital psychiatrique

Indices généraux

pourcentage d'hospitalisations sous contrainte par rapport au total des hospitalisations
évolution d'une année sur l'autre de ce chiffre
nature du tiers en cas d'HDT et proportion de tiers non familiaux
pourcentage d'HDT en urgence (moyenne nationale de 40%)
qualité des certificats d'internements (bien justifiés, signés)
motifs d'hospitalisations : alcoolisme, violences, délinquance (abusif)
Conditions d'hospitalisation
pyjama ou propres vêtements ?
toilettes et douches fermées, isolées, propres, suffisantes ?
mélange des patients et des pathologies (sécurité des patients les plus faibles ?)
pavillons fermés ou ouverts pour les personnes en hospitalisation libre ?
accès à des activités (ergothérapie, art-thérapie, sport, sorties...) ?
les relations avec les infirmiers sont-elles bonnes ?
Ces derniers restent-ils isolés ou sont-ils en contact avec les patients ?
est-ce que les recours des usagers auprès de la direction sont possibles ?

Traitements

fréquence et durée des visites médicales (1/jour, 20 mn)? S possibilité de refus d'un traitement
* pour les patients en hospitalisation libre ?
- pour les patients en hospitalisation sous contrainte ? / possibilité de consulter un autre médecin
? pour les patients en hospitalisation libre ?
? pour les patients en hospitalisation sous contrainte ?
électrochocs ? combien ? consentement éclairé du patient ou de ses proches ?
isolement ? contention ? dans quelles conditions ? protocole écrit respecté ?
neuroleptiques : respect des posologîes conseillées ? différenciation selon les patients ?
explications des traitements et obtention d'un accord ?

Sorties

informations sur ia possibilité de contester une HSC (hospitalisation sous'contrainte) ?
essai qui ne se prolonge pas indéfiniment ?
contrainte de soins déguisée en sortie d'essai ?
libre sortie pour un patient en placement libre ?

Accès à des soins médicaux

- check-up complet et diagnostic médical des différentes pathologies pouvant expliquer un comportement perturbé, telles que :
thyroïde (TSH, dosage sanguin)
- ionogramme (Sodium, potassium)
- déficience en vitamine B (dosages B1, B6, B9, B12)
diabète, hypoglycémie
- foie + reins (transaminases, créatinine, urée)
- alcool + drogues (cocaïne...)
- infections (fièvre, numération et formule sanguine (NFS), vitesse de sédimentation VS))
- signes cliniques de déficit en magnésium
- cortisolémie basse
- fer, ferritine
- tumeur (scanner, (RM)
- hydratation et nourriture appropriées
- sommeil de qualité, calme, sentiment de sécurité ?
- accès à des soins dentaires ?

Explications
Indices généraux

pourcentage d'hospitalisations sous contrainte par rapport au total des hospitalisations
la moyenne nationale est de 14%. S'assurer que l'on est dans les normes sinon demander pourquoi.
évolution d'une année sur l'autre de ce chiffre
Les internements ont doublé depuis 12 ans. Établir un graphique de l'évolution dans l'hôpital et déterminer si l'on est dans la norme, déjà trop élevée. Dans certains départements les HDT ont triplé voire quadruplé. Si c'est le cas, demander des explications.
nature du tiers en cas d'HDT et proportion de tiers non familiaux
Le Conseil d'Etat a établi une jurisprudence très claire selon laquelle le tiers demandeur doit être une personne en contact direct avec la personne, un ou une proche. Ce ne peut être un membre du personnel d'un hôpital (administrateur de garde, assistante sociale de l'hôpital). Un hôpital psychiatrique dans l'Yonne qui s'est mis à respecter strictement ce point de la loi a vu ses HDT baisser de 40%.
pourcentage d'HDT en urgence (moyenne nationale de 40%)
La procédure d'HDT en urgence ne doit être utilisée qu'à "titre exceptionnel". Si dans un HP,
l'exceptionnel atteint 50%, c'est un abus
qualité des certificats d'internements (bien justifiés, signés)
Les Commissions départementales des hospitalisations psychiatriques dénoncent dans beaucoup de départements le fait que les Certificats sont répétitifs, trop succincts, ne permettent pas de justifier l'internement. Il faut surveiller si c'est le cas dans l'hôpital Le bon sens permet de le constater très vite à leur lecture, il faut être attentif au fait que les certificats ne se répètent pas abusivement dans le temps, avec l'utilisation du copier-coller.
motifs d'hospitalisations : alcoolisme, violences, délinquance (abusif)
L'alcoolisme, la petite délinquance, la vieillesse et l'abandon ne sont pas des motifs d'internement maïs sont pourtant fa cause de nombreux internements. C'est donc un point à surveiller de prêt. [SIC]
Conditions d'hospitalisation
pyjama ou propres vêtements ?
être privé de ses vêtements est en soit dégradant Si c'est le cas, il faut demander des explications. La plus acceptable, à la limite, est le risque de fuite du patient
toilettes et douches fermées, isolées, propres, suffisantes ?
Ce n'est malheureusement pas toujours le cas. Il faut donc inspecter les sanitaires, ce qui n'est pas une tâche très noble mais pourtant nécessaire. Exiger des travaux en cas de non
conformité.
mélange des patients et des pathologies (sécurité des patients les plus faibles ?)

Les dépressifs ou les personnes âgées sont souvent mélangées avec des personnes violentes ou très perturbatrices. C'est évidemment extrêmement préjudiciable au retour à la tranquillité d'esprit, à moins quètes psychiatres considèrent que c'est un moyen de dissuader les patients de se faire hospitaliser (raisonnement qui existe). S'assurer que le mélange des patients n'est pas aberrant. Il suffit de demander à quelques patients.
pavillons fermés ou ouverts pour les personnes en hospitalisation libre ?
Les personnes en hospitalisation libre doivent pouvoir sortir, sinon le mot "libre " n'a aucun sens. Ce n 'est pourtant pas toujours le cas. Il faut l'exiger.
accès à des activités (ergothérapie, art-thérapie, sport, sorties...) ?
Le plus dur en psychiatrie est parfois un intense sentiment d'ennui. Traîner devant la télé a peu de chance d'être thérapeutique. L'accès au sport ou autre activité est le plus souvent beaucoup plus utile.
les relations avec les infirmiers sont-elles bonnes ?
Demander à des patients. Ont-ils peurs des infirmiers ? Les violences de la part des soignants existent, cela ne peut être nié.
restent-ils isolés ou sont-ils en contact avec les patients ?
Sans porter de critique générale sur les Infirmiers, il arrive dans certains services qu'ils se tiennent à l'écart des patients. A vérifier.
est-ce que les recours des usagers auprès de la direction sont possibles ? Plus généralement, les patients ont-ils la possibilité d'exprimer leurs critiques.

Traitements

Il peut sembler difficile pour un non médecin de se pencher sur les traitements, mais cela ne peut être mis de côté sous ce prétexte. Sans entrer en détail dans les traitements, il est possible de s'assurer des conditions dans lesquelles ils sont dispensés et de leur cohérence.
fréquence et durée des visites médicales (1/jour, 20 mn)
Il existe des services, en général pour les patients chroniques, où l'on ne voit guère le médecin,
possibilité de refus d'un traitement :
* pour les-patients en hospitalisation libre ?
* pour les patients en hospitalisation sous contrainte ?
c'est un principe peu respecté dans la réalité. Il suffit d'écouter les plaintes des patients...
possibilité de consulter un autre médecin ?
* pour les patients en hospitalisation libre ?
* pour les patients en hospitalisation sous contrainte
électrochocs ? combien ? consentement éclairé du patient ou de ses proches ?
Les électrochocs sont également dénommés "sismothérapie ou électro-convulsivo-thérapie (ECT). Ils sont de plus en plus fréquents, surtout dans les cliniques privées. Il faut demander s'il yen a dans l'hôpital. Si c'est le cas, il faut demander s'ils sont faits soùs anesthésie, ce qui implique une salle de réveil. Très souvent les ECT sont effectués hors de l'hôpital psychiatrique, en général à l'hôpital général. Les patients y sont conduits pour leur séance puis

sont ramenés. Les patients doivent être correctement informés desjsffets secondaires des ECT, en particulier du fait qu'ils occasionnent des trous de mémoire. Une étude datant de 2002 montre que 64% des patients rechutent dans les 6 mots suivant la cure. **
isolement ? contention ? dans quelles conditions ? protocole écrit respecté ?
Les chambres d'isolement doivent être des endroits sûrs et aérés. En 2004, un psychiatre de Belfort a été condamné à de la prison avec sursis suite au décès d'un jeune garçon en chambre d'isolement Le garçon est mort déshydraté. La chambre n'était pas aérée ni cltmatisêe et personne ne s'en est soucié. L'isolement doit répondre à un impératif "thérapeutique" et doit faire l'objet d'un protocole particulier. On pourra vérifier l'état des chambres et demander quels sont les règlements appliqués en matière d'isolement et de contention.
neuroleptiques : respect des posologies conseillées ? différenciation selon les patients ?
// n'est pas rare de trouver tout un service de patients placés sous le même neuroleptique. L'haldol est le plus utilisé. La camisole chimique est largement utilisée en psychiatrie, avec parfois des doses exagérées. Il est impossible pour un non médecin de contrôler les posologies, mais pourquoi ne pas poser quelques questions sur le sujet
explications des traitements et obtention d'un accord ?
C'est évidemment quelque chose qui devrait être systématique mais ce n'est pas le cas dans la réalité. Il faut également faire attention aux essais de médicaments effectués sur les patients. C'est fréquent en psychiatrie. Il serait intéressant de demander si cela se fait dans l'hôpital.
Sorties
informations sur la possibilité de contester une HSC ?
Les patients sont-ils informés des moyens de recours dont ils disposent ? Peuvent-ils facilement écrire aux autorités ? Le plus simple est de leur demander,
essai qui ne se prolonge pas indéfiniment ? contrainte de soins déguisée ?
Les sorties d'essai ne doivent pas être utilisées comme méthode de contrainte aux soins. Il faut interroger la direction sur le nombre de patients en sortie d'essai et demander la durée moyenne. Si elles durent plus de quelques semaines, c'est un détournement de la loi, fréquent dans les faits.
libre sortie pour un patient en placement libre ?
Les patients en placement libre qui ne peuvent pas quitter l'hôpital sont en fait internés contre leur volonté. C'était très fréquent avant la loi de 1990 et cela existe encore. Généralement, dans ce cas, le patient est menacé d'être placé en HO s'il décidait de sortir. C'est illégal.
Accès à des soins médicaux
Le problème général tient au fait que les patients en psychiatrie sont très rarement soumis à des examens médicaux complets. Certaines pathologies ou carences physiologiques induisent des symptômes de troubles mentaux. Les psychiatres classifient ces symptômes et "collent" une étiquette de malade mental au patient. C'est là l'essentiel de leur "science". Récemment, dans un service psychiatrique à Strasbourg, une jeune fille a été étiquetée comme souffrant d'une " hystérie de conversion " caries médecins n'avaient pas détecté qu'elle avait un cancer généralisé. Elle est morte peu de temps après. Il faut absolument changer ces mauvaises habitudes et exiger de véritables soins médicaux en

psychiatrie. Pour cette section, soit vous vous faites accompagner d'un médecin non-psychiatre (nous en connaissons qui sont prêts à vous accompagner), soit vous vous contentez de poser des questions générales aux médecins et directeurs. Cela peut déjà créer un choc salutaire au sein de l'hôpital. Voilà néanmoins une série de points qui devraient être contrôlés. check-up complet et diagnostic médical des différentes pathologies pouvant expliquer un comportement perturbé
Porter son attention en particulier sur les points suivants :
* thyroïde (TSH, dosage sanguin)
* topogramme (Sodium, potassium)
* déficience en vitamine B (dosages B1, B6, B9, B12)
* diabète, hypoglycémie
* foie + reins (transaminases, créatinine, urée)
* alcool + drogues (cocaïne...)
* infections (fièvre, numération et formule sanguine (NFS), vitesse de sédimentation (VS), C
réactive protéine (CRP))
* signes cliniques de déficit en magnésium
* cortisolémie basse
* fer, ferritine
tumeur (scanner, IRM)
Les tumeurs doivent toujours être recherchées, en particulier en cas de changement brutal de personnalité,
hydratation et nourriture appropriées
Le manque de nourriture est un facteur important de trouble mental. Les allergies doivent également être recherchées, en particulier sur les enfants. Le sucre est souvent un facteur d'hyperactivité et une étude européenne a montré par exemple que 60% des jeunes hyperactifs changeaient positivement quand on diminuait leur dose de sucre.
sommeil de qualité, calme, sentiment de sécurité ?
Cela semble évident mais un hôpital psychiatrique doit être un " asile " au sens où l'on devrait s'y sentir protégé. Vérifier que c'est le cas.
accès à des soins dentaires ?
les douleurs dentaires sont une source de stress et peuvent être à l'origine de troubles mentaux. Il va également de soi que les patients psychiatriques doivent recevoir des soins, indépendamment de leur pathologie. A noter que les neuroleptiques peuvent parfois contribuer à la fragilité des dents.


Adressée à:

Docteur Pierre P.
Région parisienne

Lyon, 21 septembre 2005

Monsieur,


Je prends connaissance de vos recommandations à la Préfecture de Paris - ainsi qu'à diverses autres destinations officielles, au sujet des hopitaux psychiatriques.

Si j'en crois la lecture de votre document, vous pensez possible d'imposer une série de mesures coûteuses supplémentaires aux hopitaux publics et à la sécurité sociale. Vous ne dites cependant pas où ceux-ci pourraient trouver de quoi faire effectuer d'une part, les enquètes que vous conseillez, et d'autre part, les changements et analyses que vous estimez nécessaires.

Nous ne doutons pas qu'en tant que médecin, vous ne puissiez ignorer le taux de diagnostics et de choix de traitement erronés. A moins que vous n'ayiez découvert la médecine parfaite ?

Vous avez porté les coups contre vos confrères psychiatres et l'établissement hospitalier en général. Nous aimerions à notre tour répondre en vous faisant réfléchir sur quelques points de la forme de " médecine " que vous défendez, la scientologie.

La première analyse de pièce (jointe) que nous aimerions vous soumettre date du 16 mars 1959, signée de L. Ron Hubbard à HASI London. Elle explique que les Hubbard Guidance Centers - HGC- n'ont pas le droit d'accepter des clients qu'Hubbard estime vaguement (son terme) psychotiques.

[voir cette pièce en anglais dans le site holysmoke]

Il inclut dans cette catégorie,
" les gens antiscociaux,
" les gens qui ne sont pas ou plus en mesure de s'occuper d'eux-mêmes,
" les gens dépendants des autres
" les homosexuels de longue date ne pouvant travailler [ ??]
" les gens qui ont un passé pénal ou communiste.

Question : M. Hubbard avait-il une compétence pour classer des " communistes " ou des " homosexuels ", voire des gens ayant un passé pénal, parmi les psychotiques ?

L'analyse des définitions du terme psychotique dans le dictionnaire technique de M. Hubbard ne peut pas davantage expliquer ce qu'il faudrait faire par exemple des " gens ne pouvant observer mais pensant de façon obsessionnelle ", qui sont légion dans la société. Docteur, conseillez-vous de mettre ces " psychotiques " dans les hopitaux spécialisés, puisque depuis au moins 1959, votre humaniste Hubbard ordonne spécifiquement de les refouler aux portes de la " seule technologie capable ... " que l'homme ait jamais possédée?

Nous pourrions ainsi étendre la discussion à de centaines d'autres documents scientologues qui démontreraient que la scientologie veut bien s'occuper de quelques cas, surtout ceux de personnes ayant déjà largement fait leurs preuves dans l'existence, mais qu'elle refuse de dépenser temps et moyens humains pour ceux qui hélas, ont des difficultés véritables dans l'existence et ont besoin du soutien professionnel de spécialistes pour s'en sortir (autant que possible).

Nous connaissons des cas qui depuis plus d'un quart de siècle sont venus frapper à la porte de la scientologie et y ont été refusés ; cela n'a toutefois pas empèché le mouvement de profiter d'eux (vente de livres, prosélytisme...). Pendant ces décennies, c'est la société -et la psychiatrie ou la médecine - qui les prenait en charge et payait donc indirectement votre groupe !

Par ailleurs, il semblerait que vous n'ayiez qu'une connaissance incomplète des méthodes scientologues applicables pour devenir sain d'esprit. Nous vous recommandons la lecture de la
seconde pièce jointe à la présente.

Nous aimerions que vous nous expliquiez comment, en admettant que l'interdiction de prendre des psychotiques en scientologie soit levée, vous pourriez faire en sorte que ces gens apprennent les rudiments de la technique, puis soient " audités " des centaines d'heures à raison de milliers de F de l'heure, puis apprennent à s'auditer en solo, et enfin, passent les niveaux supérieurs dont celui qu'expose ce document.

Rappelons que le coût par personne " normale " atteint 400000 euros, tandis que le coût de la " Procédure d'introspection " qu'Hubbard recommande pour les " psychotiques " s'établit à quelques 800 euros de l'heure - et peut durer des mois ; on parviendrait à faire dépenser des millions d'euros par " psychotique " - psychotique étant pris dans le sens hubbardien du terme, nous croyons avoir compris que toute personne en dessous de 2.0 sur l'échelle des tons et ne réagissant pas positivement aux processus scientologues serait ainsi qualifiée.

Si nous poursuivons le raisonnement, nous avons d'un côté votre groupement qui affirme avoir la solution de tous les maux dont souffrirait l'humanité - tout en refusant d'en traiter le plus grande grande partie - et d'un autre, il entend conseiller des normes qui ne sont certes pas applicables dans le pays dont le système médical a été classé comme le meilleur de la planète par l'OMS.

Voyez-vous pourquoi nous croyons que vos efforts pour défigurer ou entraver l'action des services médico-sociaux sont effectués en pleine méconnaissance des problèmes que poserait l'adoption des principes scientologues dans la société à ce sujet ?

Nous ne croyons pas, contrairement aux scientologues, que toute personne qui n'a pas au moins atteint l'état de " Clear " soit folle, ni que les psychiatres soient invariablement les suppôts de Satan que décrit votre fondateur. Nous pensons que la médecine fonctionne à peu près (d'ailleurs, n'êtes-vous pas médecin ?). Au fait, vous n'êtes pas psychologue ni psychiatre, n'est-ce pas. D'où vous viennent les conseils que vous croyez nécessaire de faire suivre aux administrateurs ?

Nous croyons que vos efforts pour tenter d'imposer des normes irréalistes de surveillance des unités psychiatriques (et de la médecine en général) ne sont qu'une manière de tenter d'imposer des patamédecines dangereuses, ou, au mieux, inefficaces.

C'est tout à fait louable de défendre une agriculture saine et biologique. C'est tout à fait louable de vouloir améliorer le monde, mais quand cela se fait en extirpant des " commissions FSMs " et le montant de consultations médicales, en violant le serment d'Hyppocrate en expédiant illicitement des patients vers des solutions frauduleuses, ou en faisant son possible pour entraver les actions des spécialistes, les motivations poursuivies sont à n'en point douter, douteuses.

Si vous avez lu nos indications, nous pensons que vous êtes actuellement plus près que jamais à casser du psychiatre. Pourtant, nous n'avons fait qu'annoncer quelques évidences dont nous avons les preuves.

Pourquoi croyez-vous qu'autant de juges aient condamné la scientologie et des scientologues ? Parce qu'ils écoutaient des psychiatres, comme le prétend votre mentor ?

Je vous mets au défi de trouver plus d'une dizaine de textes écrits par des psychiatres au sujet de la scientologie. Pourtant, vu la hargne et la haine que mettent les scientologues à tenter de les détruire, on pourrait imaginer qu'ils fassent VRAIMENT corps et contre-attaquent, depuis 55 ans que la secte tente de ramasser le marché.

Réfléchissez, je pense que vous avez à y gagner.

Autres informations disponibles en très grand nombre sur www.antisectes.net, entre autres sites francophones consacrés à dénoncer les erreurs hubbardites.

Sincèrement,
webmaster de ce site
"Dr et ministre en scientologie", "superlettré"


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